Je n'aime pas l'été
N'oublie pas qu'à l'été je suis morte d'effroi
Le coeur enseveli j'ai dû me réveiller
Ô mortelle souffrance ta douleur est de froid
Aux angéliques âmes qui tu as effeuillé
Tu as glacé mon père mon Courageux Prophète
Où la colline cache ses vrais pêcheurs lucides
Ton venin mortifère m'agonise et m'en-tête
Vaincre ce qui enterre rend les forces livides
Tu m'as pris Pomponette et sa douceur féline
Aux grilles du jardin mon regard se ravine
D'un drame à la raison des ouragans d'été
Me manque ceux que j'aime perpétuellement
Et me reste l'absence ronce rouge de sang
Qui pleure tout l'Amour que tu as emporté
Paule
19 Juillet 2023