Que les grandes marées
S'hypnotisent à l'orage
Que s'inclinent au muguet
Les oiseaux de passage
Le prisme du mystère
S'éclate de l'instant
Son souffle interstellaire
Sillonne en battements
L'âme d'une clairière
Où muguade le temps
C'est une nuit princière
Ô symphonie du vent
Le précieux a des yeux
Plus clairs que la lumière
L'art d'un regard soyeux
Au coeur d'une verrière
Ecoute murmurant
Je suis ta roturière
Salve désir errant
La pluie est traversière
Et l'été ruisselant
Ondule en la rivière
Paule
Mai 2016
* autrefois on donnait au muguet le nom de « muguade » à cause de son parfum rappelant la muscade *