vendredi 29 octobre 2021

Un été de chandelles









Mes nuits sont agitées, et la plus baie
   Semble aux vagues pleurer, un été de chandelles      
De vallées en forêts, l'émouvante marée
Me regarde passer, vagabonde en dentelles

Au gré d'un vent léger, l'éventail blanc d'émoi
Sur ma robe mouillée, penche sa rêverie
De satin et de soie, à l'étreinte des doigts 
Souffle tout mon chagrin, vers ta galanterie

Puis-je contre ta gorge, palpitante et offerte
  D'essence de Guerlain, m'étendre sur ton lit
Mon tendre à ton visage, de l'eau dont tu me lis

Evanouir mes yeux, où tu m'avais écrit 
      Qu'on amnésie sa peine, pour survivre à ses cris      
Sur les fleurs en coton, d'une chemise ouverte

Paule
15 septembre 2020
















lundi 25 octobre 2021

L'inspiration libertine





Toile d'Alfons Maria Mucha, né à Ivančice le 24 juillet 1860 et mort à Prague le 14 juillet 1939, est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d'intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau. 





Montmartre étale ses pinceaux
Place du Tertre sur la colline
          L'absinthe verse caresse d'eau           
Une inspiration libertine

L'artiste y voit des cheveux roux
     La butte entière en or s'étoile    
  Un chevalet tombe à genoux
  La transparence se dévoile 
                        
  En chaque toile de Mucha
        Orange fleur docile au vent     
     Danse la Muse de Degas

   De ses bracelets en serpents
       Au rouge à lèvres d'un je t'aime     
  Entre les bras d'un Roi Bohème

Alors s'enroulent pour toujours
Sur les contours d'un abat-jour
Deux Plumes jusqu'au petit jour


Paule
25 octobre 2021
    






mercredi 13 octobre 2021

La Tsarine de Degas

 






La Tsarine de Degas Aquarelle peinte le 13 octobre 2021



Quand l'eau du ciel ruisselle, que l'été est fini

La plus jolie saison, dans le vent tourbillonne

Vers le Parc des Oiseaux, se pare à l'infini

L'allée bougainvilliers, de l'ambre de l'automne


Les demeures aux toits rouges, ont des lions en pierre

Dont l'assaut des perrons, est vestige du temps

Des sphinx aux yeux de chat, lampent sous la lumière

Où la foudre et l'orage, s'unissent haletant


         Cieux de ta chevelure, délicieuse nature          

Les concerts d'univers, composent des arias

Cuir des chevaux de feu, l'air d'une fantasia 


Déesse d'Epicure, par tes seules cambrures

La tige purpurine, perle une ballerine

De moire et d'organza, de Degas la Tsarine.


Paule

25 septembre 2021




samedi 9 octobre 2021

Sensorielle affinité

 



Essai pluvieux Aquarelle peinte le 7 octobre 2021




Sensorielle et sauvage, j'ai aimé l'orpailler
Où la foudre rougit, le ventre de l'orage
Ruisselante pudeur, les lèvres encore mouillées
Empourprée par l'éclair, d'une beauté sans âge

Vertige indigo, à l'étreinte des vents
Ocre bleue libérée, d'un visage de Femme
Chevelure endiablée, éclaboussant le temps
S'avançant d'un sourire, aux bordures de l'âme

Alors que la tempête, venait le ciel absoudre
Les rouges flamboyants, d'une flambée de poudre
Dévalaient les collines, des passions assouvies

Sur mes doigts à trembler, de l'eau de ton regard
J'ai revu tes deux mains, les sens voués à l'art
Mon Modigliani, le bonheur qui survit

Paule
9 octobre 2021



Tout art s'adresse aux sens d'abord, plus qu'à l'esprit
Francis Carco

L'Etoile bleue

  L'Etoile bleue Comme le vent que rien ne lasse Au sable doré des grands fonds De murmurer Ô M arée basse Nuit tubéreuse à mes chiffons...