mercredi 25 mai 2022

La Poésie d'une Femme

 




Lorsque ton génie gouache,  mon ciel d'une prairie 

Et que tes yeux dilatent, mes pupilles fascinées

Alors  aux cieux s'unissent, l'orage à l'euphorie

Comment ne pas étreindre, ce que tu m'as donné


Voici mes vers candides, prodige de l'inspir

Volé à l'herbe fraîche, d'un printemps automnal 

La tubéreuse pluie, éprise des soupirs

Tu enfièvres mes sens, de ton cou animal


Murmurant à mon corps, les reflets de l'embrase 

Des miroirs de ta chambre, d'une orgie de lumières

          Qui déshabille mes soies, Ô savoureuse extase            


Amoureux innocents, sans attendre minuit

De nos âmes limpides, avons-nous fait l'amour

Sur les draps voluptueux, pour une seule nuit.


Paule

Sonnet Libre

25 mai 2022


Sites où est publié mon texte sous le pseudo Eden de Samsara

L'auberge des Poètes, mon site de Poésie

https://aubergedespoetes.forumactif.com/t1236-la-poesie-d-une-femme


et Créapoèmes 

un des sites dont je suis membre sous le pseudo Eden de Samsara

http://www.creapoemes.com/index.php?threads/la-po%C3%A9sie-dune-femme.348480/




La poésie se fait dans un lit comme l'amour. Ses draps défaits sont l'aurore des choses André Breton





jeudi 19 mai 2022

L'Or des nuits bleues

 




Aquarelle Peinte le 14 Août 2021 - 
Mon hommage à Arthur Rimbaud, Le Prodige de la Poésie



S'il te souvient parfois dans ton éternité
Que les eaux de la Meuse baigne une Muse brune
 
Souviens-toi qu'à l'extase de cette volupté
  L'émouvante marée ondule sous la lune 
  

L'idée que les étoiles brillent de t'avoir vu
A la cour des miracles rend l'esprit fastueux
L'angélisme a ton charme et nos vers l'ont vécu
Où dérègle les sens Orphée Talentueux

Mais la brume s'éprend de ton rire d'enfant
  Et ma nuque s'épand, enluminée de vent  
La voie lactée éclaire de ton  front l'azuré

L'intemporel existe Roy Bohème du temps
Tout l'or de tes yeux bleus sertit d'autres clartés
L'autre côté du monde Délire Bleuité


Paule
Sonnet libre
06.09.2021






mercredi 18 mai 2022

Luxe , calme, et volupté










Création du 21 juin 2019




Traverse les miroirs, où les reflets s'inversent
Sous l'absinthe des teintes, sens-tu battre ton coeur
Des patchoulis d'orient , jusqu'aux jasmins de Perse
Aimes-tu les averses , dont ruissellent les fleurs 

Lorsque le temps traverse, de tes vers l'harmonie 
Sur ton cou pulsionnel, j'effleure alors ta chair
Pour peindre ton visage, à l'eau de l'euphorie 
Sur tes lèvres l'étreinte, entre l'ivresse et l'air

Ne retiens pas les teintes, aphrodisiaque envie 
De l'amour le plus fort , tu es la Poésie
Lève tes yeux célestes, Ô chandeliers dorés

D'une nuit à rêver,  le ciel entier s'étoile
La voie lactée scintille, vois tu briller l'étoile
Luxe, calme et volupté, que tu viens d'éclairer


Paule

21.06.2....










lundi 2 mai 2022

Adieu mon Bel Amour

 







A la Samaritaine,  un piano ne joue plus,

Et se brisent nos tasses,  au silence qui tue,

Sur les reflets de l'eau, les barques du Vieux Port,

Nous chercheront toujours, où s'enlaçaient nos corps, 


Un matin de janvier,  tu as sauvé mon âme, 

Où on m'avait tué, ma joie et mon bonheur

De l'odeur de ta peau,  tu m'as couronné Femme, 

De l'odeur de ta peau, ma joie et mon bonheur,

En plein été j'ai froid, j'ai le manque de Toi,


Des vagues du Pharo, à la grande jetée

Divaguent en nos baisers, les eaux du Petit Nice

Dès que j'entends Withney, s'ouvre en moi un empire

Celui où tu berçais, ma bouche d'un sourire

 

De la grande jetée au Palais du Pharo,

Divaguent en nos baisers, les eaux du Petit Nice.

Dès que j'entends Withney, s'ouvre en moi un empire,

Celui où tu berçais, ma bouche d'un sourire,


Je ne dois plus le faire, de repenser à toi,

Lorsque la nuit j'espère, de ton souffle la voix,

Mes battements de coeur, d'un ruisselant désir 

Entendent encore courir, tes pas dans l'escalier,


Alors que mes je t'aime, exultent à la folie 

Sur mes sens assoiffés, de tes pulsions l'envie,

En plein juillet j'apprends, que la mort t'a fauché,

Que plus jamais jamais, je ne te reverrai,


Maintenant je comprends, toute l'éternité,

Sur ton dernier Poème, s'est déchiré mon rêve,

D'un je t'aime à la craie, aux larmes de tes roses,

Agonise ma peine, Adieu mon Bel Amour.


Paule

26.07.2021









L'Etoile bleue

  L'Etoile bleue Comme le vent que rien ne lasse Au sable doré des grands fonds De murmurer Ô M arée basse Nuit tubéreuse à mes chiffons...