lundi 13 décembre 2021

Aqua d'Elle

 





Aquarelle peinte le 13 décembre 2021 


Malheureux l'homme qui ne sait pas qu'il possède deux grands trésors à l'intérieur de lui-même : la clarté de l'esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du coeur, qui peut le rendre heureux.

-Frédéric Lenoir- L' Âme du monde.



Tout l'univers obéit à l'Amour, aimez, aimez, tout le reste n'est rien . Jean de La Fontaine

 



Aquarelle réalisée le 19 septembre 2021


dimanche 12 décembre 2021

La Muse et le Samouraï

 



La Muse et le Samouraî


Aquarelle et craie du 13 septembre 2021

Inspirée de l'Amant




Le chant des vagues glisse, sur la plus belle rade
Les clairs obscurs de nuit, envahissent la mer
Chef d'oeuvre d'eau turquoise, asiatique merveille
La baie d'Along enlace, les amants du silence

Aux confins de l'oubli, l'émouvante marée
Lave le marbre noir, des défaites passées
S'ennoblit l'espérance, des voiles d'une jonque
Ramenant les parfums, viatique liberté

Satinent les tissus, la mousson et les pluies
Les ronces sont fanées, au lagon bois de rose
S'écarquillent les yeux, où l'orchidée fleurit

Quand je mords à tes lèvres, la paix d'une victoire
C'est ma prise de guerre , mâchoire de guerrier
Sur ton sabre mes soies, enlacent un Samouraï


Paule
Forme libre
le 14 septembre 2021





samedi 6 novembre 2021

Inoubliable nuit









Les plis d'une jupette, sous la pluie fuit l'orage 
Vers la bastide en fête, de la chambre aux bouquets 
Au songe d'une nuit, vont s'aimer deux visages
Sur les draps en dentelle, au baldaquin moiré  
    
 Dehors les eaux effacent,  de l'escabeau la rouille
Et le vent court fleurir, le premier nénuphar
Très loin le foin mouillé, veille sur les grenouilles
Quand ivre d'impatience, s'approche un homme d'art

La rencontre insolente, soudain le temps affole
Le chien raconte à l'âne, que tardera le jour
Derrière un oreiller, entourant les épaules
Des arômes sucrés, du rêve de l'amour

         Aux jambes enlacées, aspirant les caresses           
De la danse inlassable, dont suintent les lovés
Des vers à l'eau de rose, déversent la tendresse
Des sensitives extases, où le bonheur renaît
           
En l'air léger du soir, un peau à peau chantonne
S'écrouler d'un baiser, à l'humour d'un coquin
Vaut plus que les sequins, des plus belles couronnes
Les passions ruisselantes, ne sourient qu'aux malins

Paule
   


Ecrit 13 août 2018

défi poétiques 20 mots imposés sur le site créapoèmes






L'Himalaya des roses






Certains soirs je m'envole
Déshabillée de temps
Vers l'immense étendue
Où m'emporte le vent

Les sphères poétiques
Ont des neiges éternelles
Mon âme est transparente
L'aurais-tu oublié
Nous sommes reliés

Laisse-moi essuyer
La sueur sur ton front
Pour qu'on te lise au coeur
Ton chemin sera long

Regarde c'est merveilleux
La porte des étoiles
S'ouvre enroule toi
Au ciel de cette toile
Dont coulent les extases
Qui ne font pas de bruit

La nuit vient d'arriver
Chaque seconde explose   
L'Himalaya des Roses
De ses pavots bleutés
  
Poète mon Amour
Enlace nous de prose
C'est l'incendie des cieux
De cette voie lactée 
Qui éblouit nos yeux 
Le jour va se lever


Paule
33-18

Texte modifié le 3 février 2021 à la version publiée sur welovewords

 *La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres.... Romain Gary*
  

vendredi 29 octobre 2021

Un été de chandelles









Mes nuits sont agitées, et la plus baie
   Semble aux vagues pleurer, un été de chandelles      
De vallées en forêts, l'émouvante marée
Me regarde passer, vagabonde en dentelles

Au gré d'un vent léger, l'éventail blanc d'émoi
Sur ma robe mouillée, penche sa rêverie
De satin et de soie, à l'étreinte des doigts 
Souffle tout mon chagrin, vers ta galanterie

Puis-je contre ta gorge, palpitante et offerte
  D'essence de Guerlain, m'étendre sur ton lit
Mon tendre à ton visage, de l'eau dont tu me lis

Evanouir mes yeux, où tu m'avais écrit 
      Qu'on amnésie sa peine, pour survivre à ses cris      
Sur les fleurs en coton, d'une chemise ouverte

Paule
15 septembre 2020
















lundi 25 octobre 2021

L'inspiration libertine





Toile d'Alfons Maria Mucha, né à Ivančice le 24 juillet 1860 et mort à Prague le 14 juillet 1939, est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d'intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau. 





Montmartre étale ses pinceaux
Place du Tertre sur la colline
          L'absinthe verse caresse d'eau           
Une inspiration libertine

L'artiste y voit des cheveux roux
     La butte entière en or s'étoile    
  Un chevalet tombe à genoux
  La transparence se dévoile 
                        
  En chaque toile de Mucha
        Orange fleur docile au vent     
     Danse la Muse de Degas

   De ses bracelets en serpents
       Au rouge à lèvres d'un je t'aime     
  Entre les bras d'un Roi Bohème

Alors s'enroulent pour toujours
Sur les contours d'un abat-jour
Deux Plumes jusqu'au petit jour


Paule
25 octobre 2021
    






mercredi 13 octobre 2021

La Tsarine de Degas

 






La Tsarine de Degas Aquarelle peinte le 13 octobre 2021



Quand l'eau du ciel ruisselle, que l'été est fini

La plus jolie saison, dans le vent tourbillonne

Vers le Parc des Oiseaux, se pare à l'infini

L'allée bougainvilliers, de l'ambre de l'automne


Les demeures aux toits rouges, ont des lions en pierre

Dont l'assaut des perrons, est vestige du temps

Des sphinx aux yeux de chat, lampent sous la lumière

Où la foudre et l'orage, s'unissent haletant


         Cieux de ta chevelure, délicieuse nature          

Les concerts d'univers, composent des arias

Cuir des chevaux de feu, l'air d'une fantasia 


Déesse d'Epicure, par tes seules cambrures

La tige purpurine, perle une ballerine

De moire et d'organza, de Degas la Tsarine.


Paule

25 septembre 2021




samedi 9 octobre 2021

Sensorielle affinité

 



Essai pluvieux Aquarelle peinte le 7 octobre 2021




Sensorielle et sauvage, j'ai aimé l'orpailler
Où la foudre rougit, le ventre de l'orage
Ruisselante pudeur, les lèvres encore mouillées
Empourprée par l'éclair, d'une beauté sans âge

Vertige indigo, à l'étreinte des vents
Ocre bleue libérée, d'un visage de Femme
Chevelure endiablée, éclaboussant le temps
S'avançant d'un sourire, aux bordures de l'âme

Alors que la tempête, venait le ciel absoudre
Les rouges flamboyants, d'une flambée de poudre
Dévalaient les collines, des passions assouvies

Sur mes doigts à trembler, de l'eau de ton regard
J'ai revu tes deux mains, les sens voués à l'art
Mon Modigliani, le bonheur qui survit

Paule
9 octobre 2021



Tout art s'adresse aux sens d'abord, plus qu'à l'esprit
Francis Carco

vendredi 17 septembre 2021

La Muse De Degas





Gouache du 17 Mai 2019
Photographiée aux premières lueurs du jour








» Danse, gamin ailé, sur les gazons de bois.
Ton bras maigre, placé dans la ligne suivie
équilibre, balance et ton vol et ton poids.
Je te veux, moi qui sais, une célèbre vie.
Nymphes, Grâces, venez des cimes d’autrefois ;
Taglioni, venez, princesse d’Arcadie,
ennoblir et former, souriant de mon choix,
ce petit être neuf, à la mine hardie.
Si Montmartre a donné l’esprit et les aïeux,
Roxelane le nez et la Chine les yeux,
à ton tour, Ariel, donne à cette recrue
Tes pas légers de jour, tes pas légers de nuit…
Mais pour mon goût connu qu’elle garde son fruit
et garde aux palais d’or la race de sa rue.  
Edgar Degas

Hommage au Peintre des Danseuses Edgar Degas



Quand le bonheur de l'art, vit de l'inattendu
La seconde bascule, à l'instant suspendu
Et garde aux palais d'or, la race de sa rue

Pour une seule nuit, qui vous semble ingénue
Retenez mon sourire, Artiste reconnu
En admirant vos toiles, je vous écris pieds nus

Vous remontez les marches, qui mènent à l'Opéra
Et s'arrête le temps, sur la sublimation 
Deux ballerines bleues, dont vous suivez les pas
Sillage à vos pinceaux, épris d'inspiration

Un aveu se dévoile, où vous convient les bas
L'ambiance est au hasard, ce soir comme autrefois
Quelle Égérie sera, votre Muse Degas 
Quelle Etoile étreindra, l'extase de vos doigts


Paule
18 Mai 2019










dimanche 5 septembre 2021

Alexis Mabille, le talent d'un Créateur




   



   Alexis s' avance, vers le choix d'un tissu        
                Son imaginaire y voit une Aventurière                    
La volupté pieds nus son Héroïne en tissu
Sans maquillage extasiant même la lumière

 Houles miraculeuses au talent de ses doigts   
De sa chemise blanche aux plis de ses manches
Ses mains vacillent entre la dentelle et les soies
      Pour ganser en finesse l'élégance des hanches       
     
Voie lactée se constelle son regard d'attraction
Vers les yeux aquarelles d'une jeune modèle
                          Voilà celle qui va sublimer ses créations                            

Le sourire ingénu de son inspiration    
Le Printemps de ses Papillons ce sera Elle     
L'égérie, qui magnifiera sa collection


Paule
Sonnet libre 
Ecrit en 2017





@vec mon admiration  au Couturier Alexis Mabille pour ses créations
Et pour cette magique collection printemps été 2014
    




vendredi 27 août 2021

Naissance d'une Egérie ... Eurydice et Orphée

 










Aquarelle 29 août 2021



Mon regard papillonne, volupté immature,

Aux volcans liquoreux, des tanins de ton cou,

La lave sensitive, enlumine le doux,

Eurydice et Orphée, pigmentent un peinture,


Sensorielle drapée, câline et séduisante,

Où l'eau dissout le sel, qui figeait les cheveux,

La voie lactée, éclaire une nuit réjouissante,

Et la mythologie, carmine les aveux


Sillage bleuité, d'alchimie passionnelle,

L'essence de ma toile, n'a pas rêvé d'un gueux,

Roy de ma nuque brune, Harmonie pulsionnelle,


Sur ta peau tubéreuse, d'un sulfureux délice,

Ton souvenir m'élève, au plus laiteux calice,

Phallique des satins, le mythe des fougueux.


Paule
Sonnet Libre


27 Août 2021







mardi 24 août 2021

Duo sauvage avec Edgar Degas




Aquarelle 16 Avril 2021



Alexandrin emprunté à Edgar Degas


*Tout nerveusement nu, dans sa robe de soie *


Ecrit Avec mon Admiration au Peintre et au Poète

 


Duo sauvage avec Edgar Degas 


Tout nerveusement nu, dans sa robe de soie,

Galope l'étalon, vers mon baiser de vent,     

Ta fougue de pur sang, ma liberté poudroie,

Sous ta crinière fauve, j'entends mes battements, 


J'avance sans parler, animale et aimante, 

Et se mêle ma joie, aux courbes de ton coeur,

La veloutée lueur, que tu rends haletante,

Au cou d'un sans courroie, se trouve le bonheur,


Ta lignée vient de loin, mon âme est flibustière,   

Quand croise ton regard, mes yeux d'aventurière,

C'est moi qui te choisis, à l'aura de ta peau,


Tu as la sueur chaude, et j'ai les lèvres d'eau,     

Frappe étalon sauvage,  de cette nuit le sceau,  

Que s'échancrent à tes reins, mes sens de cavalière.


Paule

24 août 2021


samedi 21 août 2021

Un Eté à Rabat

 






Aqua d'Elle aquarelle peinte, un  été 2021




Un Eté à Rabat




Le silence s'étire, mosaïque aux nuages,
Arabesque de roses, fleurissant le sérail,
La lumière descend,  ciseler le vitrail,
Des émaux d'une fresque, qui n'aura jamais d'âge,

Le vent des fleurs, tatoue, l'intérieure beauté,
Nature luxuriante, en cette certitude,
L'Orient m'a révélé, des clairs obscurs, l'été,
Sculptant mes bracelets, d'Art dans sa plénitude, 

Les souvenirs subliment, les lueurs du hammam,
Où s'est unie mon âme, au coeur des Femmes,
L'eau des béatitudes, baigne et guérit une âme,

Emerveillant les sens, verse ,des vers sans drame,   
Ton cou d'or carminé, soulève une Femme,
Aux lèvres d'un baiser, jasminé par le temps.


Paule
21 août 2021

























dimanche 15 août 2021

La fureur d'aimer


 


Les Cent ciels


Voyageant de ses ailes, elle peint le plafond

Eclaboussant le blanc, du ciel de Michel Ange

Petite libellule, Fleur de la Baie d'Along

Caresse à mon regard, tout son génie mélange


De la plus belle rade, palmiers et orangers

Aux parfums de la pluie, d'un orage qui tonne

J'en frissonne d'émoi , le temps de se manquer

Elle tremble mes mains, où mon coeur s'abandonne


A la fureur d'aimer et je cours vers la chambre

Les lueurs du matin,  ne rêvent que septembre

L'église carillonne,  c'est la Sainte Marie


Madone de ma vie, c'est ta fête aujourd'hui

J'ai une libellule,  qui butine mes nuits

Je voudrais t'embrasser,  Ave Maman Chérie


Paule 

à ma Maman Chérie

15 Août 2021




samedi 14 août 2021

samedi 10 juillet 2021

Les petites délicieuses





Les curieuses de Fragonard
-Ce très petit tableau est pour Jean-Manuel Traimond l'un des plus ingénieux de Fragonard. A première vue, il semble s'agir d'un jeu entre deux jeunes filles espiègles qui regardent non pas par le trou de la serrure mais en se cachant derrière des rideaux. Or le sein nu de la jeune fille placée à gauche du tableau laisse place à une toute autre interprétation. Le fait que ces jeunes demoiselles soient à l'extérieur du lit ne signifierait-il pas que c'est nous les spectateurs qu'elles regardent ?

Inspiré de l'oeuvre de Fragonard Les curieuses

Le brocart sent la soie du regard des curieuses
   Si juvénile un sein se poudre de saillir       
    Cupidon flèche au temps la fuite des rieuses         
  Car deux plumes vacillent vers la nuit des désirs         

Scandaleux d'attirance s'embrasent leurs sourires
Des poignets aux chevilles en grain de peau sucrée
Un ruban sur les yeux comme un premier soupir
Des draps froissés l'odeur sous le satin grisé

Décor évanescent au respir' d'assouvir
Senteurs attendrissantes de l'empire des sens
Le baldaquin recouvre les spasmes du plaisir

Sous les doigts de l'aveu que seul l'amour déhanche
Susurrant à l'inspire l'envie d'y revenir
Sur le bord des paupières flotte une aurore blanche

Paule

2015

Participation à un concours pour célébrer l'exposition 2015 des oeuvres de Fragonard au Grand Palais


Publié sur WeLoveWords sous le pseudo Samsara *participation à célébrer l'oeuvre de Fragonard*

jeudi 17 juin 2021

Les yeux d'Elya

  










Elya Aquarelle du 17 juin 2021

Je l'aime et dans ses yeux, où s'endort l'arc en ciel    
          En reflets les forêts, ont caché les bruyères          
        Sous l'or de ses paupières, s'émerveille le ciel           
    Depuis bientôt quatre ans, comme un divin mystère     

Elle est née d'un amour, qui défie tous les temps
Et sur son front bleuté, par l'ombre des lavandes
Le jour vole un pigment, à sa beauté d'enfant
Pour contenir l'espoir, d'un regard en amande    

Elle court vers les cerises, tend les bras à l'offrande
Sourit à l'objectif, sans qu'on le lui demande
Elle a l'aura si pure, que s'en est bouleversant

Elle est mon héroïne, sans bruit je la câline
Pour voir rougir la joie, sur sa bouche enfantine
Et ses traits de lutine, m'inspirent des romans

Paule
7 Juillet 2019




lundi 3 mai 2021

Versailles comme vous ne l'avez jamais vu







Gouache du 3 Mai 2021


Le crépuscule tarde dans les Allées du Roy
Et la foule s'agite devant les souvenirs
Des grandes eaux jaillit toujours le même exploit
Versailles est à l'histoire du faste et du plaisir

Tout au fond des miroirs des Marquises en satin
Regardent les passants dans leurs drôles d'habits
Quelques esprits rusés attireraient leurs mains
Mais le Palais des glaces gardent ses Égéries
                                            
Où les grains de beautés en mouche sur la bouche
Ont l'éternel sourire qui délirait la couche
Aux dorures du lit d'un temps subliminal

 Evaporant les draps dont s'extasiait d'émoi
D'étreintes tubéreuse entre les bras du Roy
Les soies d'une Marquise la nuit du choix royal


Paule
* Ecrit le 16 juin 2017*








mardi 16 mars 2021

Jean-Honoré Fragonard dit Frago

              

À l'occasion de l'exposition Fragonard – Amoureux, Galant et Libertin au Musée du Luxembourg à Paris du 16 septembre 2015 au 24 janvier 2016, la RMN - Grand Palais et le Musée du Luxembourg invitent les auteurs de WeLoveWords à célébrer Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) en poésie.


http://welovewords.com/documents/fragonard






Ô Fragonard l'instant 
Dont votre chair raffole
      Berce éternellement       
        Une aurore frivole          

Sur votre peau laiteuse
Où le désir prit goût    
Du drap des capiteuses
Tubéreuses aux seins doux

Cet ange vous ressemble
Sur la toile au matin
Ses deux ailes s'assemblent
Du pinceau de vos mains

Vers cette muse d'ambre
Angélique des reins
Qui sous vos doigts se cambre
Sulfureux libertin

Votre art au Grand Palais
        Chemise des rêveuses        

Très Cher Jean Honoré
Sur la toile soyeuse
D'un baiser dérobé
Je vous ai embrassé


Paule

Ecrit en 2015











L'Etoile bleue

  L'Etoile bleue Comme le vent que rien ne lasse Au sable doré des grands fonds De murmurer Ô M arée basse Nuit tubéreuse à mes chiffons...