vendredi 29 septembre 2023

Ma saison préférée

 




Ma saison préférée


Du pacte des saisons l'été s'en est allé

Une première étoile estompe un clair de lune

Et d'attraction éclate sur le Parc des Oiseaux

Un rayon d'eau du ciel épris de rêverie

L'effluve de la terre monte vers l'air mouillé

Les colonies sauvages de la perruche verte

De leurs ailes fiévreuses ouvrent toutes les cages 

Pour frôler aux pins bleus la splendeur de l'orage

La pluie envahit l'herbe le temps s'est suspendu

Douceur et quintessence du plus beau paysage

S'ébroue le Roy du Parc sous l'arbre de Rimbaud

La baie pourpre a fleuri l'extase irrésistible


Paule

29 Septembre 2023




https://aubergedespoetes.forumactif.com/t3789-ma-saison-preferee#17994




dimanche 24 septembre 2023

Citation

 






À aucun autre moment que l'Automne la terre ne se laisse inhaler en une seule odeur – la terre mûre ... Rainer Maria Rilke, lettre à Cézanne ...




mardi 19 septembre 2023

Un Dimanche à la Bastide

 







Un Dimanche à la Bastide


D'un havre entre deux tables, les mains se mélangeaient
Et les gamins grimpant,  les arbres centenaires    
Cavaliers sur les branches,  oubliant de manger
Guerroyaient de l'orage, la foudre et les éclairs

Fascinante Présence, qui vit de rêverie
Douceur de l'insouciance, à l'étreinte du temps
        J'ai vu à ton visage, l'eau de ma Poésie          
L'unique paysage, dont le bonheur s'éprend        

Sous une pluie battante, la forêt fleurs de lune
Comme un défi aux Dieux,  ondoyant vers mes yeux
    Quintessence et splendeur,  ta fière nuque brune      
A l'effluve des sens, la voie qui mène aux Cieux

Reviens toujours vêtu,  de matinée radieuse
Au jour où la Bastide,  nous convie d'un festin
Et qu'à mes lèvres coule,  Ô gorge délicieuse
Ta bouche irrésistible,  succulente de vin


Paule
18 septembre 2023















jeudi 14 septembre 2023

Admiration à Modigliani


                             Essai d'un nu, admiration à Modigliani , peint le 23 juillet 2020










mercredi 13 septembre 2023

Les enfants qui s'aiment - Jacques Prévert

 


Aquarelle réalisée le 13 Septembre 2023



Les enfants qui s’aiment

Les enfants qui s’aiment s’embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s’aiment
Ne sont là pour personne
Et c’est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie
Les enfants qui s’aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l’éblouissante clarté de leur premier amour.

Jacques Prévert





mardi 5 septembre 2023

Le Galant de nuit

 









Le Galant de nuit


La nuit avait laissé de sa douceur l'étreinte    
Et l'aube qui naissait des derniers jours d'été
Inclinait aux lavandes la fraîcheur de l'empreinte
Entre l'herbe mouillée et les tiges bleutées

Ô panache des branches verdoyantes de grâce      
Le palmier se pâmait fier d'extases au matin
Sur l'ombre du jasmin seul roy de la terrasse
S'infiltrait le soleil pénétrant le jardin

Orphée de feu gourmand des dernières cerises
Surpris de constater qu'à la chair des charmeuses  
Les lèvres des enfants avaient mordu ses prises

Mais l'astre à son destin se meurt en chaque soir
Où le Galant de nuit de ses fleurs tubéreuses
Endormies tout le jour déverse l'encensoir

Angerona & Eden de Samsara






Le Galant de nuit ou Jasmin de nuit, en latin Cestrum nocturnum, est un arbuste recherché pour sa floraison nocturne au parfum très intense, fragrance parmi les plus entêtantes que compte le règne végétal
Durant tout l'été, ses nombreuses petites fleurs ne s'ouvriront qu'à la nuit tombée, et dégageront leur puissant parfum de tilleul et de jasmin pour embaumer les lieux alentours, d'autant plus fort que les nuits seront chaudes.



Mon site de Poésie : Auberge des Poètes

Administré,  sous mon pseudo de Plume : Eden de Samsara 













L'Etoile bleue

  L'Etoile bleue Comme le vent que rien ne lasse Au sable doré des grands fonds De murmurer Ô M arée basse Nuit tubéreuse à mes chiffons...