lundi 21 novembre 2022

Vivre pour vivre




Au champ de blé s'endort, l'arôme du levain
Alors qu'en cette extase, née la fin des moussons
Le crépuscule verse, en brumes lie de vin
L'apaisement des doigts, sur les fleurs en coton

Ô liberté d'aimer, constellation des cieux
Sentimentale étoile, de la couronne australe
La mystérieuse nuit, va élever les yeux
De ceux qui ont rêvé, à ton aura astrale

Descend les enflammer, lueur providentielle
Eclipse or et feu, aux noces sensorielles
Unit leurs destinées, d'un terrestre baiser

Amour, commence à observer ta langoureuse
Lorsque l'aube viendra, déployer les volets
Les mimosas explosent, la nature amoureuse

Paule
20.01.2019

version modifiée le 26.01.2019
lignes 9,11
12 , 13 et 14

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Par respect pour les lecteurs ayant déjà commenté ce sonnet dans sa première version
 je n'apporte aucune modification sur les trois sites où je l'ai déjà publié

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dimanche 20 novembre 2022

Pour l'Amour d'un Monarque


Ma première peinture


Pour une seule nuit, lorsque tes deux mains s'aiment


L'amour n'a point d'âge ; il est toujours naissant. - Une citation de Blaise Pascal.



dimanche 13 novembre 2022

Amour ...

Il y a sur cette terre des gens qui s'entretuent : c'est pas gai, je sais. Il y a aussi des gens qui s'entrevivent. J'irai les rejoindre

 Jacques Prévert

 


Aquarelle 

 7 novembre 2020









mercredi 9 novembre 2022

Lady Chatterley et le jardinier




J'arrivais en retard, les yeux vers sa femelle
Le paon me démontrait, comme il était fâché
Sur la danse du foin, une paonne en dentelles
Gloussait devant son torse, qu'elle avait déplumé


J'ai souri au passé, de la fête à la roue 
La grenouille écroulée, dans la gadoue pleurait 
Un nénuphar en larmes, lui caressa la joue
Des illusions perdues, ivre de volupté 


Ruisselant décidé, à voler la jupette
Du plus joli visage, de la beauté du parc 
Je vis couler deux jambes, derrière une brouette
L'ombre du jardinier, un cupidon de l'arc


Tous les oiseaux du lieu, dormaient dans la volière
L'âne et le chien heureux, ne pensaient plus à rien
Derrière mes lunettes, se jouait la lumière
D'un concerto coquin, en l'air épicurien


Quand s'achève l'été, où l'escabeau se plie
Et que l'automne arrive, avide d'un baiser 
Le jardinier malin, entre ses doigts déplie 
Ses mains sur un bouquet, pour Lady Chatterley



Paule

18.08.2018

Défi poétique en 20  mots imposés thème: une histoire drôle 





L'Etoile bleue

  L'Etoile bleue Comme le vent que rien ne lasse Au sable doré des grands fonds De murmurer Ô M arée basse Nuit tubéreuse à mes chiffons...