samedi 6 novembre 2021

Inoubliable nuit









Les plis d'une jupette, sous la pluie fuit l'orage 
Vers la bastide en fête, de la chambre aux bouquets 
Au songe d'une nuit, vont s'aimer deux visages
Sur les draps en dentelle, au baldaquin moiré  
    
 Dehors les eaux effacent,  de l'escabeau la rouille
Et le vent court fleurir, le premier nénuphar
Très loin le foin mouillé, veille sur les grenouilles
Quand ivre d'impatience, s'approche un homme d'art

La rencontre insolente, soudain le temps affole
Le chien raconte à l'âne, que tardera le jour
Derrière un oreiller, entourant les épaules
Des arômes sucrés, du rêve de l'amour

         Aux jambes enlacées, aspirant les caresses           
De la danse inlassable, dont suintent les lovés
Des vers à l'eau de rose, déversent la tendresse
Des sensitives extases, où le bonheur renaît
           
En l'air léger du soir, un peau à peau chantonne
S'écrouler d'un baiser, à l'humour d'un coquin
Vaut plus que les sequins, des plus belles couronnes
Les passions ruisselantes, ne sourient qu'aux malins

Paule
   


Ecrit 13 août 2018

défi poétiques 20 mots imposés sur le site créapoèmes






L'Himalaya des roses






Certains soirs je m'envole
Déshabillée de temps
Vers l'immense étendue
Où m'emporte le vent

Les sphères poétiques
Ont des neiges éternelles
Mon âme est transparente
L'aurais-tu oublié
Nous sommes reliés

Laisse-moi essuyer
La sueur sur ton front
Pour qu'on te lise au coeur
Ton chemin sera long

Regarde c'est merveilleux
La porte des étoiles
S'ouvre enroule toi
Au ciel de cette toile
Dont coulent les extases
Qui ne font pas de bruit

La nuit vient d'arriver
Chaque seconde explose   
L'Himalaya des Roses
De ses pavots bleutés
  
Poète mon Amour
Enlace nous de prose
C'est l'incendie des cieux
De cette voie lactée 
Qui éblouit nos yeux 
Le jour va se lever


Paule
33-18

Texte modifié le 3 février 2021 à la version publiée sur welovewords

 *La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres.... Romain Gary*
  

L'Etoile bleue

  L'Etoile bleue Comme le vent que rien ne lasse Au sable doré des grands fonds De murmurer Ô M arée basse Nuit tubéreuse à mes chiffons...