Gouache du 17 Mai 2019
Photographiée aux premières lueurs du jour
» Danse, gamin ailé, sur les gazons de bois.
Ton bras maigre, placé dans la ligne suivie
équilibre, balance et ton vol et ton poids.
Je te veux, moi qui sais, une célèbre vie.
Nymphes, Grâces, venez des cimes d’autrefois ;
Taglioni, venez, princesse d’Arcadie,
ennoblir et former, souriant de mon choix,
ce petit être neuf, à la mine hardie.
Si Montmartre a donné l’esprit et les aïeux,
Roxelane le nez et la Chine les yeux,
à ton tour, Ariel, donne à cette recrue
Tes pas légers de jour, tes pas légers de nuit…
Mais pour mon goût connu qu’elle garde son fruit
et garde aux palais d’or la race de sa rue.
Edgar Degas
Hommage au Peintre des Danseuses Edgar Degas
Quand le bonheur de l'art, vit de l'inattendu
La seconde bascule, à l'instant suspendu
Et garde aux palais d'or, la race de sa rue
Pour une seule nuit, qui vous semble ingénue
Retenez mon sourire, Artiste reconnu
En admirant vos toiles, je vous écris pieds nus
Vous remontez les marches, qui mènent à l'Opéra
Et s'arrête le temps, sur la sublimation
Pour une seule nuit, qui vous semble ingénue
Retenez mon sourire, Artiste reconnu
En admirant vos toiles, je vous écris pieds nus
Vous remontez les marches, qui mènent à l'Opéra
Et s'arrête le temps, sur la sublimation
Deux ballerines bleues, dont vous suivez les pas
Sillage à vos pinceaux, épris d'inspiration
Un aveu se dévoile, où vous convient les bas
L'ambiance est au hasard, ce soir comme autrefois
Quelle Égérie sera, votre Muse Degas
Quelle Etoile étreindra, l'extase de vos doigts
Sillage à vos pinceaux, épris d'inspiration
Un aveu se dévoile, où vous convient les bas
L'ambiance est au hasard, ce soir comme autrefois
Quelle Égérie sera, votre Muse Degas
Quelle Etoile étreindra, l'extase de vos doigts
Paule
18 Mai 2019
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