Mes nuits sont agitées, et la plus baie
Semble aux vagues pleurer, un été de chandelles
De vallées en forêts, l'émouvante marée
Me regarde passer, vagabonde en dentelles
Au gré d'un vent léger, l'éventail blanc d'émoi
Sur ma robe mouillée, penche sa rêverie
De satin et de soie, à l'étreinte des doigts
Souffle tout mon chagrin, vers ta galanterie
Puis-je contre ta gorge, palpitante et offerte
D'essence de Guerlain, m'étendre sur ton lit
Mon tendre à ton visage, de l'eau dont tu me lis
Evanouir mes yeux, où tu m'avais écrit
Qu'on amnésie sa peine, pour survivre à ses cris
Sur les fleurs en coton, d'une chemise ouverte
Paule
15 septembre 2020
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