Présente
LoinSous les bâches du cielAvec le dernier trainLes villages sans téléphoneEt pour celui qui se souvientLes fumées courtes de l’automne
Je suis làOù tu saisDans les combes doréesEt dans l’anonymat terrible des gibiersConfonduNe sachant si la main est un signeOu si l’homme est pareil aux chiens aventuriers
C’est encor le moment de t’appelerD’attendreUn visage parmi les feuillages de cendreClairière, tu ne peux toujours te refuser
Je te soulève en moiJe t’enveloppe d’arbresJe te donne le nom de pays étrangersTu passes dans mes doigtsTu mesures ma boucheTu m’appartiens déjàComme un nouvel été.
(« La Vie rêvée », © Robert Laffont, 1944)René Guy Cadou
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